U15(2) : 2 de chute

Championnat U15 – Promotion d’excellence – 13ème journée

Lyon – Stade Foé – le samedi 30 janvier 2016

Les conditions

Temps : Couvert.

Terrain synthétique en très bon état.

Arbitrage : Bon

AS Montchat 2 - Chaponnay Marennes : 1 – 5 (MT 0 - 3)

 

Pour Montchat : (76')

Pour Chaponnay Marennes : (1', 18', 27', 51', 78')

Le contexte

Après la défaite sans gloire contre Rillieux, nous attendons une réaction d'orgueil de nos jeunes contre Chaponnay. C'est le match au sommet de cette journée de pré excellence. Le premier (nous) contre le second.

Un score un peu lourd ......

Il faut bien dire qu'on ne s'est pas facilité la tâche en encaissant un but dès la 35ème seconde. On n'est pas complètement en place, le 9 de Chaponnay est lancé dans la profondeur, il prend de vitesse notre stoppeur, notre gardien tarde à sortir pour fermer l'angle de tir et ça fait but. Douche froide. Malgré ce coup du sort, l'équipe tente de réagir, mais sans être vraiment dangereuse. C'est malheureusement sur une nouvelle erreur de défense, notre arrière gauche tentant une relance là où il aurait fallu dégager le ballon. Ce dernier revient sur le milieu droit adverse qui croise tranquillement sa frappe qui finit dans le petit filet droit de notre gardien encore un peu apathique (18ème). Ce ne sera pas beaucoup mieux sur le 3ème but, cette fois c'est le côté droit de notre défense qui oublie de dégager sur corner et l'ailier gauche de Chaponnay reprend d'un tir assez anodin pour porter la marque à 3-0 (27ème). 3 occasions, 3 buts. Que dire sinon qu'on a pas eu la même réussite sur les quelques occasions qu'on s'est créées. Le score n'évolue plus jusqu'à la mi-temps.

....... contre une équipe en réussite

Nous revenons en 2ème mi-temps avec de meilleures intentions, les joueurs "sortis du banc" comme on dit en basket apportent vraiment et nous dominons ce deuxième acte. On se procure de belles occasions sans réussir à concrétiser et c'est un peu contre le cours du jeu que nos adversaires aggravent le score sur coup franc sur lequel notre infortuné gardien, pas dans un grand jour, il faut le reconnaître, ne se détend pas alors qu'il était parti du bon côté (51ème). On pousse et nos efforts sont enfin récompensés par un but d'un de nos remplaçants. Chaponnay aurait pu bénéficier d'un penalty sur une faute flagrante dans la surface sur le 8 adverse que l'arbitre oublie de siffler, mais clôt le score sur un nouveau coup franc que notre gardien ne peut que repousser sous la barre transversale.

Billet d'humeur

Sur ce match, il ne faut pas se fier au score qui n'en reflète pas la physionomie. La victoire de Chaponnay ne souffre d'aucune contestation dans le sens cette équipe a eu 100% de réussite, 6 véritables occasions, 5 buts. Il faudra remobiliser notre défense. Il faudra surtout s'appuyer sur notre bonne seconde période pour rebondir rapidement. Nous avons dominé, il nous a manqué ce brin de folie devant la cage pour faire douter une équipe de Chaponnay en mode commando.

Sur notre adversaire du jour, je n'ai pas pour habitude de "bâcher", mais il faut reconnaître que le comportement de certains joueurs a été parfois à la limite de la correction. L'un se targuant de faire pleurer notre gardien, d'autres s'en prenant à l'arbitre central, j'en veux pour preuve le carton blanc reçu par l'un d'eux pour contestation, voire à l'arbitre de touche alors que le résultat était déjà acquis. Il faut bien reconnaître que l'exemple venant d'en haut, les coaches n'ont pas montré non plus un très bon état d'esprit, tenant des propos limites injurieux sur nos joueurs ou sur l'arbitre.

Le foot est un jeu, pas une guerre. Nous sommes là pour inculquer à nos jeunes des valeurs qu'ils devront pratiquer dans leur vie de tous les jours. Sur ce match, nos joueurs ont pu sortir la tête haute, ils se sont battus avec leurs armes, dignement, sans répondre à la provocation. Et si nous perdons aujourd'hui notre première place au profit de nos adversaires du jour, c'est sans démériter.

Rendez-vous samedi prochain à Millery pour essayer de ré enclencher la marche avant.

Bernard