< | >

le résumé de la finale FFF entreprise en loisir à 8 par Smax

Publié le 16 juin 2017

 le résumé de la finale FFF entreprise en loisir à 8 par Smax

Soleil haut dans le ciel et brise parfumée à la saucisse qui grille. Pelouse en herbe finement tondue et terrain délimité. Des supporters sur plusieurs générations venus en nombre. Le regard agar des joueurs alors présents, subtil mélange d’anxiété et d’excitation. Les chaussures lacées et les protèges tibias vissés… Pas de doute mes chers lecteurs, nous y sommes !!! Cet évènement tant attendu, qu’on note tous d’une grosse croix rouge sur nos agendas 2.0, je veux bien sûr parler de la finale FFF Entreprise !!! Et ouais mon gars ! Et comme les finales se suivent sans jamais se ressembler, une nouveauté au programme cette année. Déjà, c’est au sympathique stade SNCF de Saint Priest que nous fûmes accueillis dans la joie et la bonne humeur, où un cholie terrain en herbe attendait les protagonistes du spectacle de ce soir là. Et cette année, ce sont les fiers et intrépides bracass (ah… encore eux ?!) et les fluorescents Carrefour qui s’affrontaient pour le titre si convoité. Nous sommes le mercredi 7 juin 2017, 20h, coup de sifflet de l’arbitre.

Alors sachant que les deux équipes n’avaient que peu ou pas joué sur le terrain accueillant cette finale, et du fait de l’enjeu dû à une telle rencontre, on pouvait s’attendre à un round d’observation. Bah c’est ça ! On eu bien droit à une frappe canon déviée d’un point ferme par notre Wall, très vite dans le jeu, mais pour une raison obscure, les deux équipes jouaient systématiquement longs sur les 6 m et autres relances du gardien, ce qui avait souvent pour effet de rendre le ballon au gardien adverse. Les Carrefours tentaient quand même plus le jeu court, mais rien de suffisant pour faire la différence. Il fallut donc attendre la 20ème minute pour voir le premier coup de théâtre du match… Tintintin ! Et maintenant, pub ! Alors que les Carrefours assiégeaient la cage noire, l’un de leur joueur tenta une passe-tir, que notre Wall ne pu intercepter de son plongeon, pour voir un autre joueur fluo pousser la balle dans les cages, signant l’ouverture du score ! Oui, mais, le dit joueur fut alors signalé en position de hors-jeu, synonyme de but refusé. Oh putain le coup de chatte !!! Avertissement donc pour les bracass, qui pouvaient remercier l’arbitre de touche. Et il sembla que cet évènement fut une sorte d’électro choc, puisque les noirs commencèrent à pousser un peu plus, jouant un peu plus posé, quand tout à coup… pub ! Notre Miche, alors sur le côté droit, balle arrêtée et pied levé devant le défenseur qui l’obstruait, leva la tête en quête de solution. C’est alors qu’il nous posa un centre sans élan millimétré, que notre Yo, alors esseulé en plein milieu de l’entrée de la surface, transforma en reprise à raz terre, qui eut la bonne fortune d’être légèrement déviée pour tromper le gardien adverse (1-0, 29’). Ca y est on est chaud !!! Geronimo ! On sentait la fougue grandissante et le désir ardent s’embrasé chez les noirs, oui, mais, l’œuf au riz (mouarf !) allait être de courte durée. Très mais alors très courte… Engagement des Carrefours, but ! (1-1, 30’). Va savoir pourquoi mon p’tit, gros cafouillage des bracass qui autorisèrent l’attaque adverse à égaliser juste avant la mi-temps, et surtout en un temps record. C’est donc sur ce score de parité que ce termina la 1ère mi-temps. Le suspens restait à son comble et, comme vous allez très vite le découvrir chers lecteurs… juste après la pub ! (mon autre moi me dit que c’est lourd donc promis j’arrête).

Ainsi donc, après quelques gorgées d’eau, inspirations nasales et autres conseils du coach, les deux équipes s’alignèrent avec toujours cette hargne pour la victoire dans le regard d’asgard de chacun. Oula j’en frétille ! Allé go !

Et il sembla d’entrée de jeu que les leçons de la 1ère mi-temps fussent vite tirées. En effet, le jeu court qui fit tant défaut en 1ère s’installa petit à petit pour voir un jeu plus fluide se construire de part et d’autre. Les milieux jouaient mieux leur rôle de transition, ce qui autorisa d’intense moment, à base de barre et autres poteaux. Et ce sont les bracass qui tirèrent le mieux leur épingle du jeu. Longue transversale au deuxième poteau, sur notre Gollum esseulé. Ce dernier remit de la tête à l’autre second poteau, quand tout à coup… (pub !) Tel un ninja sorti de l’ombre, Miche tenta une technique secrète du clan Hyuga, poussant le ballon dans les cages, juste avant que le gardien ne se prenne son high-kick en plein torse, s’effondrant d’un bruit fracassant… Insurrection des Carrefours qui crièrent à la faute. Tous avaient alors le regard d’Edgard rivé sur l’arbitre, attendant sa réponse impartiale. Et c’est alors que dernier concéda le but au bracass, jugeant visiblement qu’il y avait but avant la faute (2-1, 38’). Bien que poussive, cette action permit donc aux bracass de devancer leurs adversaires. Mais comme dit l’adage, Sûreté est la fille de Prudence (la voisine du 13ème étage), donc restons concentré !

 Les bracass gardèrent cet objectif en tête, bien décidé à ne peut se reprendre un but. Mais les Carrefours, qui reconnaissons-le ne déméritaient pas, continuèrent à pousser, sentant que la coupe était encore à portée. Fort de leur fougue, ils pressèrent, jusqu’à voir l’’un de leur joueur recevoir un passe en pleine surface, avant de se faire bizarrement faucher par notre Cris, pour finalement voir les deux joueurs s’effondrer chaotiquement. Coup de sifflet de l’arbirtre, pénalty !!!! Logique dirons certains. Mais les dieux, la chance et le hasard avait, mais alors clairement, décidé d’être du côté des bracass ce soir là. Car oui, chers lecteurs, tel Thor levant fièrement son marteau pour recevoir sa foudre divine, l’arbitre de touche avait, juste avant la faute, signalé le joueur des Carrefours hors jeu. Enorme retournement de situation, encore pire que la mort de Jon Snow ! Les joueurs fluo, normal, allèrent se plaindre à l’arbitre, mais sa décision bascula en faveur des noirs qui putain avaient la faveur du Roi Pelé depuis ce début de rencontre. Le jeu reprit ainsi, non sans une certaine amertume chez les Carrefours, qui continuaient à y croire. Mais alors qu’ils tentèrent une énième attaque, lançant en profondeur leur attaquant, soudain, sortant hors de la nuit, Vince intercepta la dite passe, poussa son ballon sur quelques mètres, avant de poser un missile raz terre du milieu de terrain, direct au raz du poteau droit ! (3-1, 43’). Exultation des noirs, qui voyaient en ce but le coup d’estoc final, et qui concluait une bonne deuxième mi-temps. Quelque peu dépité, les Carrefours persévérèrent, mais c’est bien sur ce score que l’arbitre siffla la fin du match.

Ah on s’en lasse pas hein ?! Car il est vrai qu’une coupe symbolise, au-delà d’une finale remportée, la conclusion d’un parcours où se sont mêlé le sang et la sueur tout au long de l’année. Un grand bravo à nos adversaires qui ont su faire face, et un grand merci à tous les protagonistes de ce spectacle, que ce soit sur ou hors du terrain. Les bracass allèrent bien sûr fêter ça dans le respect et la fiesta qu’une victoire en finale impose, le tout dans le rire et la bonne humeur, comme il en est depuis tout ce temps chez ce peuple débile qu’on aime tant ! Allé je file, ce pavé commence à se faire long, et comme j’adore les radis ! D’ici là chers lecteurs assidus, profitez bien du soleil et des nanas cet été, après tout, la la la la la la ! AMEN

Smax

Cliquez sur la photo pour voir les autres

Commentaires

Connectez-vous pour pouvoir participer aux commentaires.
Envie de participer ?